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Extrait inédit de FUCKING GIRLS #1

Coucou tout le monde !

Ce soir, petit extrait inédit du début de FUCKING GIRLS #1. Vous connaissez FUCKING LOVE ? Hé bien, c'est le même principe, mais avec des romances MF.


Vous pouvez déjà le précommander :

Les autres sites seront bientôt disponibles.


Sinon, bonne lecture !

Des bisous

Am & Mary





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EXTRAIT :


Je vérifie mon portable pour la dixième fois. Pas de messages, pas d’appels, rien. Je ne m’inquiète plus, au bout de six mois, j’ai appris à connaître les petits vices et défauts de ma partenaire attitrée chez FUCKING GIRLS. Reyes est une éternelle retardataire. C’est aussi une poisseuse. À chaque fois qu’elle a un rencard ou un rendez-vous quelque part, il lui arrive une anecdote. J’espère que ce n’est rien de grave, un accident de boisson renversée ou un drame amusant qu’elle pourra me raconter en riant. Il y a deux mois, un connard a embouti sa voiture et je l’ai retrouvée à l’hosto. C’était moins drôle et plus sérieux. Mais c’est Reyes, son quota emmerdes est plus élevé que la moyenne.

Il est bientôt vingt heures, nous avons loué une boutique de lingerie pour notre nouveau tournage. Les patrons ont accepté de nous prêter leurs locaux contre un joli chèque. Ce n’est pas un problème, la catégorie OUTDOOR chez FUCKING GIRLS marche du tonnerre. Il faut dire qu’on use d’inventivité pour réaliser nos films avec Reyes. Quand Scarlett a proposé qu’on se consacre à ce style de scènes, on a tout de suite accepté. Je comptais me spécialiser dans le BDSM, mais finalement, je préfère cette branche. Nous sommes des joueurs et l’idée de réaliser, devant caméras, une liste de fantasmes hors d’un lit ou d’un studio porno, c’était génial et tentant.

En deux mois, cette catégorie a explosé, on croule sous les idées et les suggestions. Haley, la nouvelle secrétaire de Scarlett, est vraiment calée sur le juridique. Autant dire qu’on flirte parfois avec l’interdit : baiser dans des lieux publics n’est pas vraiment autorisé. Mais ce sont des expériences hilarantes.

 

— Mad ! lance une voix essoufflée.

 

Je me tourne pour voir apparaître Reyes. Elle termine sa course à ma hauteur, ses joues sont légèrement rougies, elle me sourit en affichant son air désolé plus que familier. Depuis le temps, on est rodé maintenant.

 

— Toujours en retard, je me moque.

 

Elle grimace face à ma remarque. Mon regard dérive sur sa tenue, une robe bleue et des converses. Elle s’habille toujours bien. Même si je préfère quand elle ne porte plus rien. On ne va pas se le cacher, Reyes Alvarez est magnifique. Ses cheveux noirs qui ondulent, son teint légèrement bronzé et ses yeux marron qui ressemblent à deux billes de chocolat noir sont à croquer.

 

— Désolée, j’avais entraînement et une de mes coéquipières a crevé sur le parking juste avant de partir. J’ai dû l’aider à changer sa roue, on a dû courir trouver un cric, le sien a pété durant la manœuvre. Un vrai cirque. J’envisage sérieusement de faire un road-trip à la Nouvelle-Orléans pour rencontrer une sorcière vaudou et lui demander si on ne m’a pas maudite avec des grigris.

 

— Je pourrais t’accompagner ?

 

— Évidemment ! Tu sais que j’ai horreur de tous ces trucs mystiques.

 

Reyes fait une nouvelle grimace dégoûtée. Je ris, elle aussi. Qu’est-ce que je disais ? Une vraie poisseuse. Je souris en rajoutant à sa liste de bonnes actions « dépanneuse ».

Reyes retire ses lunettes de repos, elle m’embrasse rapidement sur la joue avant de s’éloigner.

 

— Où est le restant de l’équipe ?

 

Reyes sort une paire de sandales de son sac à main. Elle a horreur de conduire autrement qu’avec ses converses toutes pourries. Reyes est parfois très routinière. Elle prend appui sur moi pour se stabiliser et changer de chaussures.

 

— Ils sont en train de commander des cafés au bout de la rue, je réponds. On s’est dit qu’on avait le temps, avec ta demi-heure de retard habituelle.

 

Reyes m’envoie un coup de poing dans l’épaule. Elle manque de perdre l’équilibre et je la rattrape de justesse.

J’aperçois au loin, l’une des équipes de réalisation du nouveau label. Owen, Kristen et Taylor ont les bras chargés de gobelets de café. La soirée peut s’éterniser si nous rencontrons des difficultés. Personne n’a encore vu les lieux, on va devoir tout installer puis se préparer et enfin tourner.

 

— Scarlett t’a mis au parfum ? renchérit Reyes.

 

J’acquiesce. Nous allons faire la promotion d’une marque de lingerie en tournant ce soir. Scarlett est friande des partenariats, c’est une belle mise en avant du label.

 

— J’ai mon beau caleçon, je déclare, amusé.

 

Je me penche pour voir son décolleté ainsi qu’un aperçu de son soutien-gorge, mais Reyes me pince la joue pour me distraire.

 

— Rêve pas trop, je n’allais pas porter de la lingerie de luxe pendant mon entraînement.

 

— Tu brises mon fantasme des joueuses de football ayant des dessous en dentelle.

 

— Désolée, corazón2, se moque-t-elle.

 

Quand Reyes m’interroge sur ma journée, je réponds rapidement que je suis allé en cours et que j’ai tourné plusieurs solos avec Mackenna au studio. Ma partenaire me charrie et me demande si elle va se retrouver avec de la pina colada sur les fesses ou si j’ai encore de quoi assurer.

J’aime qu’elle soit aussi taquine, l’humour est la base de notre partenariat et de notre amitié. Je n’ai jamais été très ami avec les filles. Généralement, toutes mes relations avec les femmes ne peuvent rester platoniques. Je succombe toujours. Mais j’ai trouvé la combinaison parfaite avec Reyes : on couche ensemble pour le boulot, on est amis en dehors et ça marche. Je ne la vois pas autrement, on prend du plaisir, mais on sait être sérieux. Sans sentiments, juste une belle amitié et c’est surprenant. Je n’aurais pas cru qu’un tel degré d’intimité ne nous pousse pas à plonger de l’autre côté, comme certains l’ont déjà fait au sein des studios FUCKING & CO.

Chez FUCKING GIRLS, le nouveau label de porno arty en plein essor, Scarlett Sheeran a révolutionné le sexe bisexuel et hétérosexuel il y a six mois. On a une certaine pression, mais on est loin des studios de porno normaux. Bosser et baiser devant une caméra est devenue dix fois plus excitant et agréable maintenant. Surtout avec Reyes.

 

— Salut vous deux, tu es en avance, Reyes, déclare Kristen en nous tendant deux cafés.

 

Ma partenaire soupire, elle me jette un regard assassin en coin. Un rire général nous gagne face à l’expression dépitée de l’actrice.

Owen entre dans la boutique pour récupérer les autorisations. Nous sommes censés rendre les clés au gardien une fois le tournage terminé.

Kristen et Taylor nous mettent rapidement au jus. Elles nous distribuent le fameux sésame. La liste avec nos directives ainsi que nos deux dernières analyses MST, IST et VIH. Une obligation. Le port du préservatif avec Reyes a sauté il y a plusieurs mois déjà, elle est sous contraceptif et nous sommes surveillés comme la Reine d’Angleterre.

Ce sérieux est appréciable. On nous filme avec des téléphones portables pour que nous affirmions à nouveau que nous sommes d’accord avec ce film et que nous le faisons de notre propre volonté.

Comme à son habitude, Reyes prend une légère couleur en découvrant les pratiques choisies pour le tournage. Je me penche pour lire au-dessus de son épaule. En préliminaire, ce coup-ci, c’est pour Reyes, un joli cunnilingus en chevauchée. En position, nous avons droit à la concubine allongée et en bonus, une éjaculation faciale.

Un joli programme en somme, même si Reyes va me faire un commentaire sur ses cheveux.

 

— Promis, pas de sperme dans tes mèches, bella, je la devance.

 

Reyes me sourit. Sa petite fossette apparaît au coin de sa joue.

 

— Je te remercie, surtout que j’avais prévu de t’inviter dans le nouveau restaurant chinois près de chez moi après le tournage, ça le ferait moyen.

 

— Je ne voudrais pas manquer ça.

 

— On y va ? lance Taylor en nous faisant signe d’entrer.

 

La caméraman au look un peu punk est une magicienne de l’image. Tourner dans des lieux insolites plaît au duo de frères et sœurs. Owen et elle bossent en équipe depuis dix ans.

 

— Toujours prête pour baiser, rit Reyes en buvant quelques gorgées de son café.

 

Elle m’offre un clin d’œil complice qui me fait frissonner. Ma queue réagit dans mon boxer de luxe, j’ai hâte de le virer et de profiter d’un autre instant où tous mes sens seront aux aguets. J’aime m’envoyer en l’air devant des caméras, c’est mon plaisir, une vraie drogue, surtout aux côtés de Reyes Alvarez.

 

***

 

La boutique est vraiment luxueuse. Les présentoirs sont en verre, des photographies de mannequins célèbres sont affichées sur les murs violet pâle. La lumière est légèrement tamisée, il y a de nombreuses allées de vêtements sexy. Un vrai dressing pour femmes. Du choix et des tailles pour tout le monde. Je n’y connais pas grand-chose, mais certains modèles semblent demander un diplôme en ingénierie pour réussir à les retirer. J’espère que Reyes n’a pas choisi une tenue compliquée à s’en débarrasser, sinon, nous allons enrichir le bêtisier du label. J’aime le concret. J’aime qu’un soutien-gorge se dégrafe facilement et qu’un string s’enlève rapidement.

Étrangement, je suis persuadé que ma partenaire va me faire une blague. Je l’imagine déjà entrer dans le salon avec une tenue des plus sexy faite de cinquante lacets et attaches.

J’attends patiemment que Reyes termine de se changer en répondant au SMS de Kaleb qui me propose de le rejoindre en boîte de nuit après mon tournage. Je décline poliment. Je veux aller me rassasier après le film pas m’amuser.

Tourner avec une femme, c’est différent d’un partenaire masculin sur certains points logistiques. Les filles ont besoin de se préparer, de se maquiller et de vérifier que tout est nickel pour les gros plans. Reyes n’est pas maniaque, c’est surtout son rituel pour enlever son stress et entrer dans la peau de Rey Amore qui lui demande du temps.

Je propose mon aide à Owen et Taylor pour aménager le salon privé, mais les deux refusent comme d’habitude. Je me contente de scruter la pièce, l’immense canapé blanc sur lequel je me trouve, les clichés sublimes de corps féminin qui décorent le lieu et le tapis gris en peluche. Je me demande si ça plairait à Reyes que je la plaque dessus pour la prendre.

Je vérifie mes mails, je n’ai toujours pas eu de réponses pour mes derniers TD, j’essaie de ne pas être inquiet, mais j’ai déjà raté ma première année, je n’aurais pas droit à une seconde chance et j’ai vraiment envie de poursuivre mes études. Je bosse pour ça. Même si montrer sa queue devant une caméra est un job particulier, je le préfère à serveur.

 

— C’est bon, je suis prête ! s’exclame Reyes en pénétrant dans la pièce, accompagnée de Kristen.

 

La photographe blonde s’écarte, mon regard se rive sur ma partenaire et mes yeux s’écarquillent.

C’est quoi ce bordel ?

 

— Comment je t’enlève ça ? je déclare en examinant son « costume ».

 

À ce stade, on ne peut plus appeler ça de la lingerie, c’est trop… sophistiqué. C’est méga excitant, on ne va pas se le cacher. La dentelle sculpte ses formes généreuses, le rouge ressort sur sa peau hâlée, sa poitrine est à moitié dénudée, et son porte-jarretelles me fait bander dans la seconde.

Reyes rit en tournant sur elle-même.

 

— C’est simple…

 

— Effectivement, si j’ai le droit de te l’arracher ce sera plus simple que le mode d’emploi que tu vas me donner, je plaisante.

 

— Sauvage ! répond-elle en souriant.

 

Ma partenaire me montre la fermeture éclair dans le dos, puis les quatre attaches de son porte-jarretelles. Sa danse nuptiale pour m’avouer les secrets de sa tenue fait effet, je tire sur mon caleçon pour laisser de la place à mon excitation qui naît en quelques instants.

Nous avons déjà tourné les séquences d’intro pour le film. Elles sont brèves et efficaces, au montage elles donneront une entrée en matière sexy et certainement très intéressante. Maintenant, nous allons passer aux choses sérieuses et mon corps est d’accord avec ça.

 

— Encore quelques réglages et nous pourrons commencer, nous annonce Kristen. Le lubrifiant est posé sur l’étagère derrière vous. Quand vous êtes prêts, on attaque.

 

Reyes me rejoint sur le canapé, elle grimpe sur ce dernier, puis sur mes genoux et s’assied comme si c’était l’endroit le plus confortable au monde. J’aime son naturel, elle ne se prend pas la tête et j’aime cette forme d’intimité qu’on s’est créée où l’insouciance nous entoure lorsqu’on s’apprête à tourner. Nous sommes vraiment l’exemple de deux bons copains qui prennent du bon temps ensemble.

 

— Besoin d’un petit coup de main ? plaisante-t-elle en sentant sûrement mon érection.

 

Je saisis ses doigts et les plaque contre mon boxer en souriant.

 

— Ça devrait aller, tu ne crois pas ?

 

— En effet, murmure Reyes contre ma bouche.

 

Mon cœur se met à battre plus rapidement, l’ambiance dans le salon privé s’intensifie. L’assurance de Reyes m’a toujours charmé. Elle me rappelle notre rencontre sous cette douche alors que j’avais les yeux bandés. Je ne connaissais pas encore son prénom et je l’ai fait jouir en imaginant une centaine de scénarios. Une connexion immédiate s’est installée entre nous, cette fameuse alchimie des corps que Scarlett recherche tant, elle apparaît en un instant avec nous.

Je caresse son dos avant d’empoigner ses fesses galbées. Reyes glisse son avant-bras derrière ma nuque, son visage s’approche du mien.

Et bordel, ma queue prend davantage de volume alors qu’elle se frotte contre moi.

 

— Prêt ?

 

— Toujours, je réponds le souffle court.

 

Reyes se tourne vers l’équipe de tournage. Tout le monde est en place, Owen et Taylor sont caméras en main, et Kristen se charge de la centrale en plus des clichés à prendre.

 

— Un petit sourire pour le cliché qui va finir sur les réseaux sociaux.

 

On prend la pose, Kristen réalise la photo promotionnelle où elle n’identifiera pas la boutique, mais la marque.

Ensuite, un silence étrange s’installe, cela dure une fraction de seconde avant que tout ne bascule. C’est souvent à ce moment qu’on se prend un bon fou rire ou que l’un de nous sort une vanne. Scarlett s’amuse de ce comportement « adorable ». C’est sans doute notre façon de laisser redescendre la pression.

Mais pas ce soir. Ce soir, j’ai juste envie de profiter de Reyes et de relever le défi.


A suivre le 12 Mai


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